L’IBI, considéré comme un impôt direct, grève la propriété de tout bien immobilier. Il fait partie des impôts municipaux et il est perçu par les mairies. Cela signifie que le taux varie en fonction de la municipalité dans laquelle se trouve le bien imposable.

Certains types de biens immobiliers sont exemptés du paiement de cet impôt comme: les bâtiments appartenant à des organismes publics, les bâtiments diplomatiques, les biens appartenant à l’Église et à des organisations telles que la Croix-Rouge, le patrimoine historique ou les terrains occupés par les chemins de fer.

Comment savoir combien je dois payer ? Et quand dois-je le payer ?

Comme nous l’avons déjà mentionné, l’IBI est un impôt qui dépend directement de la municipalité. C’est le conseil municipal qui décide du montant que vous devez payer à partir de la valeur cadastrale du bien, soit l’évaluation du bien effectuée par la Direction générale du cadastre, qui dépend du ministère des Finances. Celle-ci tient compte de l’emplacement, de l’ancienneté, de la qualité de la construction, des charges, et du coût du terrain, entre autres.

Sur la base de cette valeur cadastrale, la municipalité en question établit un taux à appliquer à chaque propriété. Les coefficients utilisés sont ceux établis par le ministère des Finances, stipulés par la loi sur les fiscalités locales (Ley de Haciendas locales).

Pour les propriétés urbaines, la valeur cadastrale fluctue généralement entre 0,4 % et 1,3 %.

De la même manière que c’est la municipalité qui détermine le montant que vous devez payer, elle détermine également quand vous devez le payer. Dans certaines localités, le paiement anticipé est récompensé par une réduction. Enfin, attention ! Vous devrez payer un supplément pour tout retard.

Le dernier aspect à considérer avec l’IBI est de savoir qui doit le payer lors de l’achat d’un nouveau logement. La réponse est très simple, l’Impuesto de Bienes Inmuebles doit être payé chaque année par la personne qui possède le bien au 1er janvier.